La reine télévision...

LA REINE TELEVISION

Je ne regarde plus guère la télévision

Car tout bien réfléchi, j’ai pris la décision

De ne voir, si possible, qu’un monde rempli d’amour

Et d’éviter ainsi la peur et les discours

Emberlificoteurs, et la stupidité

De la publicité. Que de futilités

Etalées en couleur sur des écrans immenses.

On a pourtant le choix entre moult romances

Et abondance de crimes toujours élucidés

Le plus souvent violents. Je reste intimidée

Suite à de telles images prises au premier degré.

« Mais ce sont des fictions ! Pourquoi ces simagrées ? »

Parce que je suis sensible et aussi émotive

Je pleure facilement car je suis réceptive

Aux beaux grands sentiments, mais pas aux coucheries

Des séries niaises et mièvres qui sont des conneries.

Elles se ressemblent toutes à bien y regarder !

Mais laissons donc cela… Je voudrais m’attarder

Sur les quelques programmes qui nous font voir la vie

Sous ses belles facettes et qui nous donnent envie

D’utiliser nos sens, non seulement physiques

Mais les spirituels comme l’imagination

Intuition, émotion, conscience, inspiration

Ceux qui mènent au-delà des sensations basiques

Et nous élèvent enfin loin des banalités

Alors ne laissons pas faire la facilité

Et éteignons nos postes s’il n’y a rien à voir.

Le mieux est de choisir librement et pouvoir

Sélectionner dans les journaux spécialisés

Ce qui nous plait le plus. Nous voilà avisés.

Enfin nous ne gobons plus les images bruyantes

Qui tiennent compagnie, dit-on, sont distrayantes…

Mais regardons seulement certaines programmations

Avec un vrai plaisir, avec jubilation.

Voilà le seul but que je souhaite accorder

A la télévision. Je voudrais aborder

Les autres alternatives à la boite à images :

La lecture, la musique, la peinture, c’est dommage

De négliger aussi le tricot, l’écriture

De quelques mots légers, ou encore la nature

A parcourir en rêve ou à pieds si l’on peut

Le choix nous revient donc. Allons, soyons heureux !       

 

                                                                                  Marie-Laure MARIN-THIBAULT

                                                                                                Décembre 2009

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