Pensées débutantes

C’est avec un plaisir évident, presque enfantin, malicieux, que j’ai pris un stylo et une feuille et que je me suis assise. Que vais-je pouvoir transmettre ?

Je n’ai pas l’imagination suffisante pour écrire un roman construit alors mon instinct me pousse à témoigner. Ma vie d’adulte fut mouvementée et j’ai le besoin de la raconter, d’abord pour me libérer de ce poids énorme et dérangeant des traumatismes que j’ai subit.

J’ai enfanté puis tout a basculé : mon bébé n’est pas resté… J’ai été enfermée, j’ai divorcé, j’ai perdu mon métier adoré et je suis demeurée vivante malgré tout. Et j’ai cru à mon étoile filante et j’ai cherché à être heureuse à nouveau, parce que je ne pouvais pas m’arrêter à ces constats d’échecs.

Le but de la vie : c’est le bonheur… Alors je me suis remise en route, j’ai utilisé l’énergie colossale que j’ai au fond de moi, j’ai lancé des messages à l’univers, j’ai frappé à des portes qui sont restées fermées ou qui se sont ouvertes pour certaines et j’ai aimé à nouveau. Et cette capacité d’amour infinie et intacte me nourrit intensément.

Je veux vous faire prendre conscience de ce qui est réellement important dans la vie, des priorités à définir, qui sont personnelles à chacun. Vous êtes-vous interrogés sur le but de votre vie ? Sur ce qui vous rendrait vraiment heureux tout au long de votre existence ? Oui, vous aviez des désirs qui ne se sont peut-être pas tous réalisés et vous êtes aigris par ce constat. Mais au lieu de vous appesantir sur ce que vous n’avez pas fait ou possédé, regardez donc où vous en êtes dans l’instant présent. Cela vous convient-il ? Que devez-vous accepter avec sérénité, comme par exemple tous les évènements du passé, puisque vous ne pouvez pas les changer ? Sollicitez donc la force pour changer ce qui peut encore être modifié, et demandez (à Dieu ou à n’importe quelle puissance supérieure de votre choix), la sagesse de distinguer les changements possibles ou non.

Je suis en paix aujourd’hui et je souhaite que chacun de vous trouve aussi cette paix et soit nourri d’amour. L’amour d’un homme, d’une femme, d’un enfant, d’un vieillard, ou celui différent mais qui apporte aussi, même si ce n’est que dans une moindre proportion, d’un ami, d’un voisin, du facteur ou de la boulangère, ou encore plus simplement l’amour de Dieu, quelque soit le nom que vous lui donnez. L’important c’est que vous vous sentiez vivants, que vous preniez conscience de cette chance d’être et de pouvoir agir, et de pouvoir choisir, pour changer le monde suivant vos possibilités et vos désirs.

Si par mes écrits je peux rendre mes lecteurs un peu plus heureux et répandre un peu de paix sur la Terre, ma vie de mamandeuillée n’aura pas été vaine et je transmettrai ainsi le meilleur de moi-même, et mon but aura été atteint. Je pourrai alors disparaître, ravie d’avoir rempli ma mission de femme française, à la jonction du XXème et du XXIème siècle.

Je ne peux que vous remercier de me lire ainsi, de m’offrir votre temps et un peu de votre argent, de me témoigner votre intérêt pour ces valeurs positives auxquelles je suis si attachée. Je suis persuadée que si chacun œuvre suivant ses capacités à rendre le monde plus beau, meilleur en un mot… la planète sera sauvée et l’espèce humaine ne disparaîtra pas. Les prévisions pour le futur sont alarmistes si aucun changement ne s’opère. Les prises de consciences sont indispensables… crient les humanistes. Alors je souhaite apporter ma pierre à l’édifice. Je ne suis pas motivée par la politique, je ne suis pas une scientifique mais je sais parler, je sais communiquer. Alors, lorsque je suis seule, j’écris pour m’exprimer, pour donner, pour partager ensuite mes écrits avec ceux à qui ils sont adressés. Et aujourd’hui que j’ai entrepris d’écrire un livre, je m’adresse directement à vous, lecteur potentiel. La puissance des mots est immense, je ne doute plus de leur pouvoir.

 

                                                                                                          Marie-Laure MARIN-THIBAULT

                                                                                                                              Avril 2010

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